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 Une nouvelle forme de violence

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MessageSujet: Une nouvelle forme de violence   Une nouvelle forme de violence Icon_minitimeVen 16 Mai - 15:31

Introduction
Il y a quelques 20 ans, quand une personne était victime de harcèlement, surtout à caractère sexuel, elle ne pouvait compter sur aucune aide de la part de la police et des autorités judiciaires. Jusqu'au jour où l'on s'est rendu compte que le problème était réel et pouvait aboutir à des dommages irréversibles dans les vies des victimes : dépression, suicide, meurtre... Depuis cette prise de conscience, le harcèlement est considéré comme un délit (ou crime ?) punissable par la loi.

Je voudrais parler d'un autre type de crime qui est en train de se développer et de prendre de l'ampleur dans les relations hommes-femmes. Les ravages qu'il cause sont les mêmes que pour le harcèlement (dépression, suicide, meurtre), et pourtant il n'est pas encore puni par la loi. Alors les criminels adorant cette méthode de destruction psychologique des autres s'en donnent à coeur joie...

Développement
En décembre 2007 une de mes amies a fait la connaissance d'un gendarme sénégalais venu en Côte d'Ivoire dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l'ONUCI. Ce gendarme s'appelle Ibou Sagna, et disait appartenir au groupe chargé de la sécurité-protection rapprochée. Dès qu'il a approché mon amie, il lui a d'emblée proposé de l'épouser et de la ramener dans son pays natal à lui, le Sénégal. Il a supplié mon amie de lui faire confiance pendant des semaines et des semaines, lui assurant qu'il était célibataire, n'avait aucun lien officiel. Il lui disait " Je vois comment vous vivez en Côte d'Ivoire, et je t'assure que je ne suis pas comme les Ivoiriens". Mon amie a fini par lui faire confiance. Il a voulu avoir des relations intimes avec elle dès le début de la relation. Chaque fois qu'elle avait des doutes sur le sérieux de leur relation, il recommençait à la supplier de lui faire confiance, se mettant même en colère une ou 2 fois à cause des doutes de mon amie. Il lui a suggéré de déménager pour qu'il puisse descendre d'abord chez elle les soirs avant de rentrer à la base où il était cantonné. En effet, mon amie et son "fiancé" habitaient aux 2 extrémités de la ville. Après avoir considéré qu'un rapprochement géographique aiderait effectivement leur relation à s'épanouïr, mon amie a pris un crédit à la banque, crédit qu'elle ne finira de rembourser que l'année prochaine. Ainsi mon amie a déménagé sur la suggestion répétée du gendarme sénégalais Ibou Sagna, lequel lui a même rendu visite à ce nouveau domicile. En dehors de cela mon amie est maman d'un enfant en bas-âge qui vit avec elle. Ibou Sagna, sur la base de la promesse de mariage qui l'unissait à mon amie, a suggéré à 2 reprises à celle-ci de remettre cet enfant à son père, laissant sous-entendre qu'il préférait commencer un foyer "neuf", c'est-à-dire sans enfant d'un autre homme. Et mon amie, après avoir pesé le pour et le contre, a commencé à faire les démarches nécessaires pour confier l'enfant à son père. La vie semblait sourire à mon amie, elle aimait et était aimée d'un homme qui jurait l'aimer et la suppliait d'avoir confiance en lui.

Un beau jour, elle reçoit un coup de fil du bien-aimé qui lui annonce qu'une certaine dame va appeler pour poser des questions sur la nature de leurs relations. Ibou Sagna ordonne à mon amie de mentir, de dire qu'ils ont seulement des relations d'ordre professionnel, sinon il ne l'épousera plus. Mon amie, choquée, n'a pas obéï et a eu une assez longue conversation téléphonique avec la dame en question. Cette dernière a dit être la relation "régulière" de Ibou Sagna. Par la suite, mon amie a téléphoné à Ibou Sagna, son "fiancé", celui qui l'avait poussée à s'endetter à la banque pour déménager et qui l'avait également poussée à se séparer de son enfant. Ibou Sagna a crié au téléphone qu'il ne connaissait pas mon amie, qu'il n'avait jamais eu aucune relation intime d'aucune sorte avec elle, qu'il ne lui avait jamais parlé de mariage, et que même, selon ses mots à lui, elle "l'emmerdait". Il a également dit "Tu es qui et tu pénètres dans ma vie intime comme ça ?"

Par la suite, quand mon amie essayait d'appeler pour exiger des explications, il faisait cliqueter son arme au téléphone pour tenter d'intimider mon amie et la faire taire.

Conclusion
Le délit (crime ?) dont je voulais parler à travers cette histoire est la manipulation mentale doublée de sadisme. Car comment comprendre ou expliquer autrement cette bien étrange histoire ? Il y a donc ainsi sur la terre des êtres humains (qui n'ont peut-être d'humains que le nom) qui aiment à sentir qu'ils ont du pouvoir sur les gens, qu'ils peuvent leur faire faire tout ce qu'ils veulent, et qui se délectent de pousser les gens dans des situatuins ultimes (déménagement, séparation avec les enfants par-exemple). Après avoir obtenu ce qu'ils veulent, et être arrivés au moment où ils doivent accomplir les promesses par lesquelles ils se sont engagés, ils portent le coup fatal à la victime qu'ils ont choisie en la rabaissant au niveau le plus bas possible, c'est-à-dire en niant même la réalité de la relation qui existe entre eux, et en insultant leur victime copieusement.

Les psychologues diront qu'il y a de quoi être vraiment déstabilisée pour la victime à subir cela. Exactement comme pour le harcèlement. Mais il n'y a pas encore de lois qui protègent contre ce genre de personnes, de lois qui les feraient réfléchir à 2 fois avant de nuire à l'équilibre mental et psychologique de quelqu'un et au cadre srtucturé de sa vie.

Mon amie n'est peut-être pas la première victime du gendarme sénégalais Ibou Sagna, et elle ne sera peut-être pas la dernière. Aussi je dénonce pour prévenir les éventuelles victimes de gens comme lui et ses semblables. Et aussi commencer à faire une espèce de plaidoyer pour que ce genre de personnes soient aussi sévèrement punis par la loi que les harceleurs...
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